1) BOUCLE DE BANNE PAR LE MAZEL ET MONTGROS.
Randonnée du site « visorando » qui monte sur les hauteurs du village de caractère de Banne et qui y redescend en empruntant une jolie calade (rue en pente empierrée de pierres calcaires).
Banne provient d’une racine pré-indo-européenne qui veut dire « sommet ». Fréquenté au néolithique, 27 dolmens ont été recensés sur la commune. Il faut attendre le XII siècle pour retrouver la trace d’une occupation : l’église Saint-Pierre-aux-Liens. Cet édifice roman a été transformé en église néo-gothique à la fin du XIXe siècle.
Le village de Banne se compose de 2 bourgs perchés et séparés par un vallon cultivé en terrasses. Le quartier du Fort correspond à l’ancien bourg castral médiéval. A son sommet se trouvent les vestiges de 2 châteaux. Le 1er date de la fin du Moyen-âge. Il ne reste que les fondations d’une tour carrée. Le second a été construit durant l’époque moderne et détruit à la fin du XVIIIe siècle. On peut encore voir ses écuries et ses fondations. L’autre bourg comprend l’église paroissiale qui donne sur une vaste place.
Panorama croqué depuis le fort, sur le sud de l’Ardèche et sur le massif du Tanargue les jours de beau temps.
Les ruelles du village…
Ce village est une ancienne cité minière dotée de gisements de charbon (coke), exploités jusqu’au milieu du XXe siècle. Depuis la fermeture des mines, une forêt a pris la place du carreau (bois des Bartres). Peu de vestiges subsistent, excepté le viaduc du Doulovy construit en 1876.
2) BOUCLE AUTOUR DE CHAMBONAS.
Temps orageux d’ou le choix de photos en noir/blanc et baignade dans le Chassezac pour se rafraîchir!
Le pont de Chambonas qui est le plus grand pont médiéval de l’Ardèche, impressionnant avec ses 5 arches portées par des piliers massifs, dessinés en forme d’étrave pour couper le courant du Chassezac, rivière capricieuse pouvant sortir de son lit et provoquer des dégâts importants. En 1944, les résistants durent se résigner à détruire le pilier central afin de freiner la retraite des allemands lors de l’évacuation après le débarquement en Provence.
Un magnifique château flanqué de ses 5 tours rondes coiffées de leurs toits vernissés que vous pouvez voir au travers de la grille d’entrée car il ne se visite pas.
Source : castanhada.fr
3) UN TOUR A JOYEUSE.
Par temps maussade, visite de Joyeuse et notamment du musée CASTANEA, espace découverte de la châtaigne d’Ardèche que je recommande : www.castanea-ardeche.com
Joyeuse, cité médiévale et ducale est située en bordure de la rivière de la Beaume, entre les Cévennes et les Gorges de l’Ardèche.
La légende de Joyeuse : Charlemagne de retour d’Espagne, aurait établi son campement sur les bords de la Beaume. Au cours d’une partie de chasse, il aurait égaré son épée « Joyeuse ». Un des soldats aurait rapporté l’épée à Charlemagne qui lui aurait dit pour le remercier : « ici sera bâti un domaine dont tu seras seigneur et ta descendance portera le nom de ma glorieuse épée Joyeuse ».
Goulajous : de l’occitan « lo golatjou », passage étroit et couvert. Ces passages voûtés relient la Grand’rue à la ville basse. Le goulajou des endettés doit son nom aux joyeusains qui empruntaient ce passage afin d’éviter les commerçants chez qui ils avaient des dettes !
Tour de la recluse : une recluse aurait vécu dans cette tour de la charité publique dans une prison volontaire et perpétuellement close.
Depuis l’église Saint-Pierre
Joyeuse rime avec humour….