Départ : boulevard Maria Groeninckx-De May (Peterbos) à Anderlecht (bus 49, 53, 89, 86).

Plus ou moins 3 km pour arriver à l’entrée de la réserve naturelle, côté Westrand (centre culturel, Kamerijcklaan, 46 à Dilbeek).
 

Trajet au plus court : Palokestraat, Moortebeekstraat, Berchemstraat (traverser le ring via un pont), Baron Robert de Vironlaan (maison communale de Dilbeek – Gemeenteplein).

Rando facile de 14,4 km.

WOLFSPUTTEN

Pourquoi ce nom ? Wolf = loup en néerlandais.

Le nom ne se réfère pas aux loups !

 « Wolf » aurait les mêmes racines que « Welven » : former une courbe, cambrer. Fait référence aux nombreux trous et différences de niveau dans ce lieu.

Au XIIe siècle, le domaine appartenait à l’abbaye de Groot-Bijgaarden.  Cette abbaye bénédictine, située au nord du Wolfsputten a acquis le terrain et plusieurs fermes grâce à des dons de la Maison d’Aa d’Anderlecht.  La plupart des terres étaient des terres arables, bordées de haies et de petits bosquets (bois de chauffage et abri pour les animaux).

Au sud du Wolfsputten une carrière de grès calcaire a été exploitée au XVe siècle et a fourni les pierres pour la construction entre autres de l’église Saint-Ambroise de Dilbeek, l’église Saint-Pierre d’Itterbeek, la cathédrale Saints Michel et Gudule de Bruxelles, l’Hôtel de Ville de Louvain et la Maison Communale de Dilbeek.

La réserve naturelle du Wolfsputten offre une grande variété de biotopes : forêts, prairies, buissons, champs, zones marécageuses, étangs et une faune et flore variée.

L’inventaire de la faune et de la flore du Wolfsputten comprend 335 espèces végétales, 76 espèces d’oiseaux, 37 espèces d’escargots et 16 espèces de mammifères.

• L’escargot des vignes, l’escargot nain trident….
• Ail sauvage, jonquille sauvage, boswellia, chèvrefeuille, muguet, fougère- aigle, chardon de brousse, sceau de Salomon, jacinthe sauvage, iris jaune, renoncule, prêle géante, menthe aquatique, anémone des bois, valériane, primevère, violette des bois, petite pervenche, orchidée, prunellier, sureau, fleur de coucou, véronique bleue, patte-de-loup….
• Le grand pic tacheté, la petite fauvette des roseaux, le canari européen, la chouette hulotte, pic épeiche…….

Nous quittons le Wolfsputten par la sortie d’Arconatistraat. Au niveau de la Kamerijcklaan, entrée et traversée du parc Sint-Alena (un bois en pente).

Nous enchaînons avec un tour du parc de Dilbeek qui permet différents points de vue sur la maison communale et d’apercevoir la tour de la martyre Sint-Alena sur l’îlot au milieu de l’étang.

La légende de Sint-Alena :

Alina était la fille du châtelain de Dilbeek.  Son païen de père, un jour qu’il chassait sur les bords de la Senne, arrive à Forest où il rencontre un ermite qui lui parle du christianisme.  Rentré chez lui, il raconte son aventure aux membres de sa famille.  Sa fille Alena se sent attirée par cette nouvelle foi chrétienne.  Elle se rend près de l’ermite et après instruction dans la foi reçoit le baptême.  Elle assiste aux offices religieux.  Son père, furieux le lui interdit.  Elle ne tient pas compte de cet ordre.  Finalement, un jour, comme elle se rend à l’oratoire, elle est arrêtée par les gardes de son père. Elle tente de se libérer de leurs mains.  De violence en violence, ils en arrivent à la tuer (un bras arraché).

Sint-Alena, fille du  prince Levold a vécu à la fin du 7^ème siècle dans un château à 5 tours bâti au milieu du plan d’eau.  Il ne reste que la tour Sint-Alena

Eglise gothique Sint-Ambrosiuskerk.

Source : natuurenbos.be